Au delà

Je suis triste et sans voix,
Les cordes hurlent et pleurent.
Mon grenier de sur moi
N’retient plus la douleur.

J’perds le nord et je glisse,
J’mute muette et sans peau.
Les violons m’envahissent,
En dentelles couvrent mes maux.

Ton absence me fige,
Coupe mon souffle, spasme ma gorge.
Mon ami, penses-tu puis-je
Vivre dans les mensonges ?

En image et souvenirs
La musique me percute
Vers ton ombre. Long soupir
Sous la douceur des flûtes.

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